Le mercredi 26 juillet, un an avant la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, Eurosport consacre une journée spéciale pour célébrer l'événement ! Au cours de cette soirée, Eurosport proposera le documentaire exclusif « Paris, La Vie Sportive » conté par le champion du monde, Thierry Henry ! Diffuseur officiel des Jeux Olympiques, Eurosport déploie le tapis rouge pour une journée exceptionnelle à un an du lancement des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le mercredi 26 juillet, les festivités débuteront dès 9h avec les épisodes marquants de « Mon Paris Olympique » ainsi qu'un inédit consacré à Nikola Karabatic à découvrir dès 18h. À 19h, Géraldine Weber prendra les commandes de « Un an pour rêver » en compagnie de nombreux invités. Au cours de cette soirée exceptionnelle, Eurosport proposera un documentaire inédit en deux épisodes de 45 minutes : « Paris, La Vie Sportive ». Des Jeux Olympiques de 1924 à 2024, c'est un siècle d'histoire du sport qui s'est écrit au cœur de la capitale française. Athlètes, consultants et journalistes retracent ces 100 années de sport à Paris, entre défis et épopées, moments mythiques ou méconnus, un siècle d'émotions conté par un narrateur de prestige... Pour incarner ce documentaire événement, Eurosport a fait appel à un narrateur de prestige, l'un des sportifs français les plus renommés à l'international : le champion du monde en 1998, Thierry Henry.  À l'occasion de ce documentaire diffusé à un an des Jeux Olympiques, Thierry Henry a accordé un entretien à Eurosport dans lequel il évoque ses attentes pour Paris 2024, les bénéfices que retirera la France de l'organisation des Jeux Olympiques, mais aussi son plus grand souvenir de l'histoire des Jeux.  Par le biais du documentaire « Paris, La Vie Sportive », Thierry Henry voit l'occasion de transmettre sa passion pour le sport et les valeurs que véhiculent les Jeux Olympiques, mais aussi d'apporter un regard sur Paris, symbole d'abnégation et de résilience à travers les épisodes marquants de son histoire :  « En étant le narrateur du documentaire, j’ai appris des trucs que je ne savais pas. On redécouvre que Paris est une ville qui ne lâche jamais rien ! Ça prouve, encore une fois, quand il faut se mettre ensemble pour pouvoir se relever, que les Parisiens et les Français y parviennent par le biais du sport en général. »   ENTRETIEN AVEC THIERRY HENRY Pour accéder à l'entretien en vidéos, cliquez ici •  En tant que Parisien, que signifie le fait que les Jeux Olympiques se déroulent dans votre ville ? Qu'attendez-vous avec le plus d'impatience ? « Ce que ça représente pour moi, c’est ce que ça peut amener après : l’envie de faire du sport. Dans toutes les grandes compétitions qui se déroulent dans ton pays, en l’occurrence les Jeux Olympiques, en général t’es dans la rue, tu joues, où alors tu vas t’inscrire à un sport que tu as vu cet été-là. J’espère que ça va amener cet amour, encore plus fort, que l’on a pour le sport. J’espère que ça va donner envie à pas mal de jeunes d'essayer de recréer ce qu’ils ont vu à la télé. » « Je m’attends à beaucoup de médailles, énormément de médailles ! La France est quand même un pays qui a les moyens d’aller chercher des médailles. Il y a cette phrase de Pierre de Coubertin qui dit que participer est plus important. Mais, quand même, quand tu es un pays qui DOIT gagner, le plus important c’est de gagner ! Donc j’aimerais bien voir des médailles ! »  •  Les Jeux Olympiques sont connus pour être le plus grand spectacle du monde, mais quel a été votre moment olympique préféré ? « Très facile : Marie-José Pérec ! Marie-José Pérec à Atlanta, elle fait le doublé 400 et 200 mètres. Pour moi, il n’y personne au-dessus de Marie-José Pérec. Ça n’engage que moi : il n’y a personne au-dessus de Marie-José Pérec ! Il y a Marie-José Pérec et après on peut parler. Je vais rester français, je vais être chauvin, les gens vont parler, oui mais ce n’est pas grave. C’est elle qui m’a fait le plus rêver quand j’étais petit. Marie-José Pérec à Atlanta, doublé 400 et 200 mètres ! »  •  En 1998, vous avez enregistré la vitesse la plus élevée jamais réalisée par un footballeur dans une ligue majeure. Avez-vous envisagé de devenir sprinter olympique plutôt que footballeur ? « Oh non ! Personnellement, non. Comme je le dis souvent, il faut rester dans ta zone. J’avais une capacité à pouvoir jouer au foot. Il aurait fallu réapprendre à courir : on a une manière de courir différente, mes jambes partaient un peu sur le côté, c’était de la pure puissance. Je n’avais aucune technique, la vraie technique du sprinteur. Il fallait réapprendre tout ça. En plus, au foot, on te touche, t’as des crampons, il y a de l’herbe, ce n’est pas toujours la même surface... Il faut savoir rester à sa place donc j’ai opté pour le foot. C’est vrai qu’on m’a toujours dit que j’aurais pu être sprinteur mais il faut rester humble. À chacun son truc ! J’ai vu des sprinteurs dans l’histoire, je ne sais pas ce que j’aurais pu faire, mais à regarder c’était déjà pas mal. Même si c’est vrai que, pour un footballeur, j’allais assez vite. »  •  Selon toi, qu'est que ce documentaire « Paris, La Vie Sportive » peut apporter ? « D’être éduqué. Avoir une certaine compréhension de cette ville. En étant le narrateur du documentaire, j’ai appris des trucs aussi, que je ne savais pas. Tu reviens sur certaines dates, au niveau de la souffrance, au niveau de la culture… On redécouvre que Paris est une ville qui ne lâche jamais rien ! Ça prouve, encore une fois, quand il faut se mettre ensemble pour pouvoir se relever, que les Parisiens et les - Français y parviennent, par le biais du sport en général. Le sport fait que, souvent, on arrive à ramener -- les gens à une certaine joie, à oublier leur douleur ou à passer au-dessus des douleurs : que ce soit la guerre, les manifestations, que ce soit Mai 68, peu importe ce que c’est, le sport a souvent été là pour ramener tout le monde, pour un petit moment de joie. J’espère que les gens vont apprendre pas mal de choses. »

Source : Warner Bros. Discovery