Publié le 06 avril 2017

Les fédérations à l'heure du digital

Nielsen Sports publie les résultats de son étude « La communication digitale des fédérations sportives décryptée ».

Les fédérations rattrapent leur retard dans la communication digitale. Des besoins, elles en ont (attirer et conserver des licenciés ; développer leurs revenus), du contenu aussi : équipes nationales, événements, animation d'une communauté de licenciés. Nielsen Sports s'intéresse à cette digitalisation des fédérations en pleine année olympique. L'agence a scruté 76.148 publications publiées du 1er août 2015 au 31 juillet 2016 sur les comptes institutionnels officiels (via Facebook, Twitter, Instagram et YouTube) des 63 fédérations nationales de sports olympiques et non-olympiques.

Sans surprise, les plateformes les plus utilisées sont Facebook (50 % du total des publications) et Twitter (40 %). Mais c'est Instagram (utilisée par 21 fédérations) qui enregistre le plus fort taux d'engagement : en moyenne 1.488 engagements, contre 447 sur YouTube et 288 sur Facebook. Les stratégies diffèrent selon les fédérations.

"Certaines vont englober toutes leurs publications sur des comptes officiels institutionnels (ex : FFR, FFVB) dupliquées sur différentes plateformes, note Nielsen Sports. D'autres vont segmenter leurs communications sur différentes pages à thèmes (exemple de la FFF ou de la FFBB qui ont créé des pages dédiées aux équipes de France ou de la FFT avec des pages dédiées à Roland-Garros)." En termes de contenu, les photos ou images sont privilégiées : 45 % des communications totales. Le texte seul (principalement lié au Live tweets) arrive en deuxième position avec 27%. Enfin, une publication sur 10 est une vidéo.

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